Ce qui est haram (interdit) l'est par le Saint Q'Ran. Or il n'y a aucune sourate qui interdise le haschich. Par ailleurs, aucun hadith du Prophete (que Le Salut et La Paix d'Allâh soient sur lui) ne fait mention du cannabis.
Avec près d’un millénaire d’avance, du VIIIe au XVIIIe siècles, les savants musulmans ont su tirer parti des propriétés thérapeutiques du cannabis : diurétiques, antiémétiques, antiépileptiques, anti-inflammatoires, analgésiques, antipyrétiques, etc. ...
Cette avancée s’observait également sur le plan légal : un grand savant musulman comme Tabari (839-923), généralement connu comme exégète et compilateur de hadiths, mais qui s’est également intéressé à la médecine, ait écrit sur le cannabis. Il l’a notamment décrit comme étant «froid», l’une des quatre qualités élémentales de la médecine grecque, avec le chaud, le froid, le sec et l'humide. C’est en effet à partir de la tradition humorale grecque, et en en s’appuyant notamment sur les deux œuvres majeures que sont le Materia medica de Dioscoride et le De simplicium medicamentorum temperamentis ac facultatibus de Galien, que les savants arabes développeront leur connaissance du cannabis. Et ce, très tôt, puisque les deux ouvrages sont traduits en arabe sous le règne du calife abbasside al-Mutawakkil (847-861). Les Grecs avaient eux aussi recueilli et développé le savoir des autres peuples, comme en témoigne le nom même de la plante – cannabis en grec et qanib en arabe –, qui remonte à l’assyrien qunnabu, mot que l’on rencontre dans un texte mésopotamien du XVIIIe siècle avant Jésus-Christ. L’apport spécifique des savants arabo-musulmans aura consisté à approfondir – en les corrigeant, parfois, en les systématisant, toujours – les connaissances éparses et incomplètes de leurs prédécesseurs grecs, chinois ou persans. Le premier savant à mentionner le cannabis est Ibn Masawayh (mort en 857) qui préconise l’emploi, sous forme de gouttes, de l’huile extraite des graines afin d’ «assécher l’humidité» de l’oreille, autrement dit, comme remède à l’otite. C’est également au IXe siècle qu’al-Dimashqî découvre les propriétés vermifuges de la plante. A la suite d’Ibn Masawayh, qui utilisait le jus extrait des feuilles, Avicenne traitera au XIe siècle des affections dermatologiques telles que le pityriasis et le lichen, pour lesquelles il recommande l’huile des graines en application locale. Deux siècles plus tard, Ibn al-Baytar expérimente avec succès l’utilisation de cette même huile pour soulager les douleurs d’origine neurologique, tandis que son contemporain al-Qazwini préconise celle de l’extrait de feuilles pour apaiser les ophtalmies. Fumer de la beûh est donc une tradition sacrée de l'islam et c'est faire insulte à la mémoire de nos ancêtre que de ne pas le faire hamdoullah!
Voila pourquoi je suis toujours en bonne santé et d'excellente humeur : qu'Allâh (qu'Il soit exalté) veuille faire de nous des adorateurs obéissants, et qu'Il nous évite l’œuvre des pervers ! Il est, certes, Le Très-Généreux par excellence ! »
Avec près d’un millénaire d’avance, du VIIIe au XVIIIe siècles, les savants musulmans ont su tirer parti des propriétés thérapeutiques du cannabis : diurétiques, antiémétiques, antiépileptiques, anti-inflammatoires, analgésiques, antipyrétiques, etc. ...
Cette avancée s’observait également sur le plan légal : un grand savant musulman comme Tabari (839-923), généralement connu comme exégète et compilateur de hadiths, mais qui s’est également intéressé à la médecine, ait écrit sur le cannabis. Il l’a notamment décrit comme étant «froid», l’une des quatre qualités élémentales de la médecine grecque, avec le chaud, le froid, le sec et l'humide. C’est en effet à partir de la tradition humorale grecque, et en en s’appuyant notamment sur les deux œuvres majeures que sont le Materia medica de Dioscoride et le De simplicium medicamentorum temperamentis ac facultatibus de Galien, que les savants arabes développeront leur connaissance du cannabis. Et ce, très tôt, puisque les deux ouvrages sont traduits en arabe sous le règne du calife abbasside al-Mutawakkil (847-861). Les Grecs avaient eux aussi recueilli et développé le savoir des autres peuples, comme en témoigne le nom même de la plante – cannabis en grec et qanib en arabe –, qui remonte à l’assyrien qunnabu, mot que l’on rencontre dans un texte mésopotamien du XVIIIe siècle avant Jésus-Christ. L’apport spécifique des savants arabo-musulmans aura consisté à approfondir – en les corrigeant, parfois, en les systématisant, toujours – les connaissances éparses et incomplètes de leurs prédécesseurs grecs, chinois ou persans. Le premier savant à mentionner le cannabis est Ibn Masawayh (mort en 857) qui préconise l’emploi, sous forme de gouttes, de l’huile extraite des graines afin d’ «assécher l’humidité» de l’oreille, autrement dit, comme remède à l’otite. C’est également au IXe siècle qu’al-Dimashqî découvre les propriétés vermifuges de la plante. A la suite d’Ibn Masawayh, qui utilisait le jus extrait des feuilles, Avicenne traitera au XIe siècle des affections dermatologiques telles que le pityriasis et le lichen, pour lesquelles il recommande l’huile des graines en application locale. Deux siècles plus tard, Ibn al-Baytar expérimente avec succès l’utilisation de cette même huile pour soulager les douleurs d’origine neurologique, tandis que son contemporain al-Qazwini préconise celle de l’extrait de feuilles pour apaiser les ophtalmies. Fumer de la beûh est donc une tradition sacrée de l'islam et c'est faire insulte à la mémoire de nos ancêtre que de ne pas le faire hamdoullah!
Voila pourquoi je suis toujours en bonne santé et d'excellente humeur : qu'Allâh (qu'Il soit exalté) veuille faire de nous des adorateurs obéissants, et qu'Il nous évite l’œuvre des pervers ! Il est, certes, Le Très-Généreux par excellence ! »
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